La conquête des droits

Titre du jeu « A la conquête de nos droits »
Auteur Des auteurs très nombreux ont  participé à l’élaboration de ce jeu lors du stage jeu niveau II en 2006 dont Sophie Auvray, Corinne Vivien ….

Tous les auteurs oubliés peuvent se faire connaître pour être cités lors de la prochaine mise à jour du site.
Niveau de classe concerné Le jeu fonctionne pour le niveau 4ème 
Description rapide du jeu Jeu de coopération sur la conquête des droits sociaux en France entre le milieu du XIXème siècle et le milieu du XXème siècle.Une équipe de 4 à 6 joueurs cherchent à négocier une série de droits sociaux fondamentaux durant un siècle. Les objectifs sont triples :

* la lente acquisition des droits sociaux ;

* la solidarité ouvrière pour obtenir des droits ;

* la condition ouvrière dans les mines pendant la révolution industrielle.

Ce jeu est librement inspiré d’un jeu de société de type coopératif (« Non merci Saint Nicolas » édité en 2002, qui a pour objectif de faire découvrir les réalités de la vie des travailleuses qui fabriquent des jouets dans le Sud Est asiatique. Le but est d’essayer d’obtenir un salaire permettant de vivre dignement.

 

 

Insertion dans le programme Le jeu peut s’insérer dans le programme d’ histoire comme dans le programme d’éducation civique
Durée Sa durée est d’une séance (2 parties nécessaires)
Mode d’organisation (individuel, par équipe…) et nombre maximum et minimum de joueurs On compte un plateau de jeu pour 4 à 6 joueurs. Chaque joueur joue le rôle d’un mineur.
Matériel Un plateau
Des cartes représentants les conquêtes sociales
Des pions pour les joueurs et des jetons correspondants à leurs besoins et à leurs dépenses.
 Chaque joueur a par ailleurs une grille personnelle à compléter (trace écrite finale et support cognitif…)
Déroulement Le plateau représente les faits, les aléas et les conditions de vie des mineurs, ainsi que les dates importantes des conquêtes sociales.

            Victoire : la victoire est acquise lorsque les joueurs ont acquis l’ensemble des huit droits sociaux fondamentaux, qui leur permettent de mener une vie plus facile et plus digne, ainsi que leurs enfants et leurs familles.

            Défaite : dès qu’un joueur est éliminé, l’ensemble des joueurs est perdant et le jeu s’arrête. De même, si les 16 cases de misère sont complétées avant l’acquisition des huit droits fondamentaux.

            Déroulement : Le 1er joueur lance un dé et va sur la case correspondante. Dès qu’il passe ou qu’il s’arrête sur la case salaire, il reçoit les 8 jetons prévus au tour n°1. Quand on s’arrête sur une case, on applique l’information écrite. Dans la majorité des cas, on complète le tableau de la misère. On peut aussi compléter la caisse de solidarité: de façon obligatoire si on s’arrête dessus, de façon volontaire si on ne fait que passer. Les cases années (1841, 1864, 1884…) sont des cases négatives au début du jeu mais quand le droit correspondant est obtenu, cette case devient neutre et sans effet.

Quand un joueur tombe sur une case « conflit social », il a le choix entre rejouer ou bien rejoindre la case centrale de négociations. Si le joueur décide de rejoindre la case négociation, il doit être rejoint par une majorité de joueurs selon les modalités suivantes:

* si un autre joueur tombe aussi sur une case conflit social, il peut le rejoindre gratuitement.

* Si, par contre, un autre joueur passe au dessus d’une case conflit social, il peut décider d’arrêter son trajet et rejoindre la case centrale contre paiement d’un jeton sur le tableau des misères (= coût d’une grève ou effort de solidarité)

Une fois une majorité de joueurs sur la case centrale, en moins de deux tours de table impérativement, le droit est obtenu. La caisse de solidarité est vidée de la moitié de ses jetons et le tableau misère est entièrement vidé. Chaque joueur revient à la case conflit social par laquelle il est entré sur la case centrale.

A chaque fois qu’un joueur fait 1 avec le dé, il met un jeton sur le tableau des misères.

Quand un joueur ne peut pas payer une dépense, la caisse de solidarité peut lui venir en aide à condition que la majorité des joueurs soit d’accord. Si la caisse est vide, un joueur ne peut prêter ou donner d’argent à un autre joueur et la partie est perdue.

Laisser un commentaire