C’est le titre d’un petit mais dense ouvrage co-signé de Julian Alvarez, auteur d’une thèse pionnière sur le sujet, et de Damien Djaouti que j’avais eu le plaisir de rencontrer lors de la journée à l’ENS Lyon. Profitant d’un peu de relâche et de soleil, je l’ai enfin extrait de ma PAL (pile à lire) pour m’y plonger.
L’ouvrage balaye l’ampleur incroyable des jeux vidéos disponibles, tout en montrant que la définition couramment admise (un jeu qui fait apprendre) n’est pas si évidente. Des copies d’écran de bonne qualité permettent de visualiser les jeux décrits. L’histoire du jeu avec une intention autre que celle du pur fun montre que ce dernier est beaucoup plus ancien que la notion elle-même (qui naît grosso modo dans les années 2000).
J’y ai aussi découvert l’existence de l’Institute of Play, synergie US entre éducation et jeu (une sorte d’INRP – euh… IFE aux dernières nouvelles – entièrement dédié au jeu pédagogique).
La dernière partie compile des entretiens (dont celui de votre serviteur) qui permettent de jauger la diversité des dynamiques en cours et des points de vues variés.
Introduction au serious game, J. Alvarez, D. Djaouti, Questions Théoriques, 2010, 227 p. , 12,50 €