« Les jeux vidéo comme objet de recherche »

Sous la direction de Samuel Rufat et Hovig Ter Minassian, vient de sortir ce petit – mais dense – ouvrage consacré à la réflexion pluridisciplinaire sur le jeu vidéo (dans lequel j’ai commis l’article sur « jeu vidéo et enseignement de l’histoire-géographie », reprenant l’exemple ancien de Sim City).

A noter les contributions de J. Alvarez, D. Djaouti et O. Rampnoux qui distinguent le jeu vidéo et le jouet vidéo (qui est ce qu’on en fait, sans vraies règles de jeu au départ) et par conséquent qui proposent la distinction entre serious game (conçu comme tel) et serious gaming (le détournement pédagogique d’un jeu qui ne l’est pas a priori). Des perspectives intéressantes sont ouvertes avec l’analyse des espaces dans / par les jeux vidéos (article des directeurs de publication), de la représentation de l’Antiquité (L.N André et S. Lécole-Solnychkine), des jeux vidéos comme processus de sublimation (P. Garandel)  et de la mise en perspective des rapports jeux / TIC / école par Sylvain Genevois.

L’ouvrage sera présenté à librairie Eyrolles à Paris (61 bvd St Germain Paris 5e) le samedi 5 mars de 14h à 18h.

« Les jeux vidéos comme objet de recherche », S. Rufat et H. Ter Minassian, L<P, Questions théoriques, 2011, 197 p.

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