Mes livres coup de coeur

Voici mes derniers achats en matière de pédagogie… en attendant que je puisse trouver en français le « Daily five »…

L’auteur

Joan Domènech Francesch est professeur d’école, licencié en philosophie, militant de mouvements de rénovation pédagogique, formateur ; il est membre du Conseil Scolaire de Catalogne et co-organisateur des Journées annuelles de réflexion des écoles catalanes… Il a publié L’Organisation du temps et de l’espace à l’école (en espagnol), L’Éducation primaire, dilemmes et propositions (en espagnol et en catalan), éditions Graó. Père de deux enfants, il vit “intensément” la question du temps en éducation – familiale et scolaire. Directeur, depuis sa création, d’une école publique de Barcelone, il s’efforce d’appliquer au quotidien, ses idées.

 

Je n’ai pas le temps… ».

Alors, je passe à la vitesse supérieure…  Ce faisant, je m’éloigne du sens profond des choses et je contribue à une société névrosée et impersonnelle.

Plus,  plus tôt et  plus vite ne sont pas synonymes de meilleur.

L’auteur applique ce principe au champ éducatif – scolaire, familial et personnel : il envisage un temps qui permet notamment de retrouver le sens de la diversité des rythmes d’apprentissage.

L’éducation lente ne signifie pas agir lentement, mais savoir trouver le temps adapté à chacun et à chaque activité. Éduquer lentement, c’est ajuster la vitesse au moment et à la personne.

Faire un éloge de l’éducation lente, c’est faire l’éloge d’un modèle éducatif essentiel pour l’humanisation de la société.

Le temps n’a pas à coloniser notre vie ni celle de l’école ou des familles ; le temps appartient aux enfants, aux parents et aux professeurs.

Pleinement vécu, il est pleinement éducatif.

 

Présentation de l’éditeur

 » Les difficultés d’apprentissage des 15 % d’élèves qui n’arrivent pas à accéder à la maîtrise des savoirs fondamentaux relèvent d’une logique que nous refusons de prendre en compte, celle de la peur d’apprendre et de sa conséquence majeure : l’empêchement de penser. Ces enfants intelligents inventent en effet des moyens pour figer leurs processus de pensée. Cette stratégie leur permet d’échapper aux inquiétudes et aux frustrations que provoque chez eux l’apprentissage. Pourquoi la pédagogie ne se sert-elle pas davantage de la culture et du langage, les deux outils les plus efficaces qu’elle porte déjà en elle, pour répondre à ce défi de l’empêchement de penser ? Le nourrissage culturel intensif et l’entraînement quotidien à débattre permettent de lutter efficacement contre l’échec scolaire, tout en stimulant l’intérêt et la participation des meilleurs élèves. N’ayons plus peur de la classe hétérogène. C’est sur elle que repose l’espoir de remonter le niveau de notre école. « 

 

Il y a quelques temps, j’ai aussi investi dans ces deux petits livres, édités chez Non Violence A ctualité. Je ne me souviens plus si je les avais déjà cité mais voici les couvertures.

Pour une sanction non-violente : repères éducatifs

Repères éducatifs
Pour beaucoup, réagir c’est punir. Outre la gifle ou la fessée administrée sous l’effet de la colère, la punition reflète souvent une volonté de puissance, de domination par rapport à l’enfant. Dans bon nombre des cas, elle n’a aucun rapport avec la faute commise, elle est disproportionnée. Dès lors, loin d’apparaitre comme justifiée à l’enfant ou au jeune, elle suscitera un sentiment d’injustice et fera naitre une envie de vengeance.; Comment réagir à la transgression efficacement et sans violence ? Il est essentiel que l’enfant s’entende dire qu’il a commis un acte répréhensible qui porte atteinte à la classe, à son frère, au commerçant… La sanction doit l’aider à comprendre la portée de ses actes et à percevoir la nécessité de la régle pour vivre ensemble. Elle doit offrir la possibilité d’une réparation en rapport avec la faute commise. La sanction est un outil d’éducation à la responsabilité, à la confiance en l’autre, au respect. C’est une dimension essentielle de l’éducation non-violente.; Contributions de Elisabeth Maheu, Jacques Salomé, Eirick Prairat, Jean-Marie Petitclerc, Maryse Vaillant, Daniel Favre, Joseph Rossetto, Marc Thomas, Véronique Guérin, Carolle et Serge Vidal-Graf, Michel Ghazal, Denis Salas, Bernadette Costa-Prades.

 

Communiquer autrement : le choix des mots

Le choix des mots
Il arrive que nos paroles blessent ou causent du tort à autrui. À l’image des relations humaines souvent vécues comme des rapports de pouvoir, nos mots – ou nos silences – jugent, condamnent, ordonnent ou accusent. comme si, finalement, il n’y avait d’alternative que soumettre ou être soumis. Et la domination ne passe pas seulement par le mépris ou l’injure, la séduction et le chantage peuvent aussi faire partie des outils de la manipulation.; Comment réduire l’écart entre ce que nous pensons exprimer et ce qui est réellement perçu ? Comment pratiquer des relations qui ne soient faites ni d’agression ni de domination, mais qui soient au contraire empreintes de respect et de bienveillance ? Plusieurs psychologues et thérapeutes, à la suite du psychosociologue américain Carl Rogers, se sont attachés à proposer des modèles de communication avec pour objectif de mieux vivre ensemble : communication non-violente, analyse transactionnelle, communication relationnelle, empathie.; Contributions de Philippe Breton, Jacques Nimier, Nicolas Cailliot, Thomas d’Ansembourg, Jean-Jacques Samuel, Véronique Guérin, Dominique Demaria, Marianne Souquet, M-L Gloanec, Jean-Luc Mermet, Marc Thomas, Pascale Molho, Fabien Pujervie, Rocky Bulle.

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