la dyscalculie

la dyscalculie

J’ai dans ma classe cette année une élève dyscalculique… Comme il faut une première à tout, je me renseigne forcément sur les aides à apporter en classe.

Je mettrai donc ici le fruit de mes recherches, et peut-être que cela aidera certains d’entres vous…

1° Une définition :

source : http://www.bonjour-docteur.com

La dyscalculie est un trouble de l’apprentissage du calcul. Souvent associée à d’autres troubles de l’apprentissage, comme la dyslexie, elle demande une prise en charge particulière dès l’enfance et reste assez mal connue.

Résultat, selon une étude du professeur de psychologie de Nancy, Jean-Paul Fischer, près de deux millions d’adultes en France, soit trois fois plus que d’enfants, éprouveraient de profonds problèmes de calcul. Il est donc important de bien repérer ce trouble dès le jeune âge, et de ne pas confondre la dyscalculie avec de simples difficultés en maths !

D’où provient ce trouble ? Rien à voir avec le Quotient Intellectuel (QI), puisque ce sont des enfants dont l’intelligence est normale. La dyscalculie apparaîtrait au cours du développement cérébral et serait liée en particulier à un problème de perception des nombres. Tout ce qui se met normalement en place dans l’apprentissage ne se fait pas.

Quand tout va bien, un enfant apprend vraiment à compter à partir de 4 à 5 ans. Mais c’est dès l’âge de 6 mois qu’il est capable d’évaluer à l’œil nu de petites quantités, ce qui n’est pas le cas de l’enfant dyscalculique, qui, à cet âge, n’est pas toujours capable de savoir si ce sont un, deux ou trois objets qui sont posés devant lui.

Les techniques d’imagerie médicale ont permis de localiser précisément dans le cerveau les zones de calcul. Lorsque les neurones travaillent, ils consomment de l’énergie, on peut détecter cette activité cérébrale et ainsi modéliser des images en 3D. Le calcul mental, quand tout se passe bien, active un large réseau de neurones dans de multiples régions distribuées dans les lobes frontaux et pariétaux du cerveau. Ces régions varient en fonction du type de calcul effectué.

Des travaux ont montré qu’une désorganisation des neurones du calcul au niveau de la région intra-pariétale du cortex pourrait être à l’origine de la dyscalculie de l’enfant. Le sillon intra-pariétal est aussi impliqué dans d’autres fonctions, comme le langage et l’attention, ce qui pourrait expliquer les autres perturbations associées à la dyscalculie.

une vidéo sur le même site : dyscalculie

 

Marianne KLEES définit la dyscalculie comme « un échec spécifique, durable et tenace, en nombres et en
opérations, même au stade élémentaire, à un âge mental pourtant adéquat, alors que l’intelligence est
normale et le raisonnement, quotidiennement efficace. » http://www.dyslexie.lu/ap_dyscalculie.pdf

 

L’entourage peut éprouver :
– Une discordance entre les acquis en langue et en mathématique.
– Un épuisement des recours mathématiques.
– Un dénigrement de l’enfant en relation avec les mathématiques.
– Un dénigrement de l’école, de l’enseignant, de la pédagogie en relation avec les mathématiques.
– Un rejet de la mathématique elle-même.

De son côté, l’enfant peut vivre (au niveau des nombres, des opérations et attitudes) :
– Une incompréhension du vocabulaire et des signes mathématiques.
– Une non-fixation des chiffres (écriture, lecture, signification).
– Une absence de notion de nombre en tant qu’expression d’une quantité.
– Une mauvaise estimation des quantités désignées.
– Une absence d’abstraction du nombre (comptage digital, erroné, non-comparaison, non intercalation,non-représentation, non-décomposition).
– Une impossibilité de passer la dizaine.
– La multiplication limitée au cumul additif.
– Une combinaison ou succession d’opérations impossible.
– Le calcul mental impossible (recours au calcul mental écrit pour tout calcul même simple).
– Un refus affectif de certains nombres et opérations.
– Une non-application des opérations mathématiques au réel.
– Une impossibilité de comprendre une explication sans action.
– Une persistance de ces difficultés quel que soit le temps imparti.
– Une inappétence au questionnement.
– Un dégoût, évitement, crainte, impulsivité.
– Un défaut de structuration temporelle et spatiale.

 

2° Des pistes pour aider :

http://www.unicog.org/docs/DyscalculieGuidedeRessources.pdf

 

Essayez de repérer les enfants qui peinent en mathématiques, même s’ils semblent assez
intelligents, et s’ils s’en sortent bien dans les autres matières (ils peuvent cependant présenter
des difficultés en lecture).

Voici une liste non exhaustive des « symptômes » possibles à rechercher:

• Semble ne pas avoir le « sens des nombres »
• A de la difficulté à apprendre à compter correctement, à mémoriser des faits
arithmétiques, à suivre des procédures, ou à exécuter des stratégies de comptage.
• Peut faire la/les tâche(s) listée(s) ci-dessus, mais lentement
• Fait preuve d’une aversion ou d’une anxiété envers les maths, ou présente des
comportements d’évitement

 

http://www.ac-nice.fr/ia83/iavar/images/fichiers/tsa/dyscalculies.pdf

http://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/organisation/dec/befh/fichiers_pdf/bulletin_AVPE.pdf (page 4)

http://www.pedagogie04.ac-aix-marseille.fr/ASH/IMG/pdf/Prise_en_charge_scolaire_des_eleves_dys.pdf

un livre :

la dyscalculie

 

7 pensées sur « la dyscalculie ! »

  1. BonsaÏ2
    dit :

    Merci pour ce document . A l’heure où les dys…. pullullent dans les classes ! c’est très intéressant de voir comment les aider.
     


  2. romy

    dit :

    C’est sûr que depuis que ces troubles sont diagnostiqués, on a un peu plus de billes pour aider ces enfants. Et puis, si on ne se forme pas tout seul, ce n’est pas notre hiérarchie qui nous aide !

  3. peperane
    dit :

    bonjour
    Je suis étudiande en master enseignement et fait mon mémoire sur la dyscalculie. serait il possible de vous poser quelques questions au sujet de l’enfant donc vous parlez plus haut ?En effet je souhaiterais savoir comment le diagnostique a été posé mais aussi comment cet enfant est pris en charge (au sein de l’école mais également à l’extérieur).
    Je vous remercie par avance.


  4. romy

    dit :

    peperane,
    je veux bien répondre à vos questions, dans la mesure où j’ai les réponses. En ce qui concerne le diagnostique, je n’ai pas demandé aux parents et je n’étais pas dans l’école avant. J’aime également me faire mon idée moi-même, car j’ai déjà vu trop souvent qu’un diagnostique trop fermé pouvait enfermer un enfant dans la prison de son « handicap ».

  5. peperane
    dit :

    Merci  beaucoup.
    J’aimerai savoir ce qu vous mettez en place pour aider l’enfant pour palier à ses difficultés (les exercices proposés sont ils spécifiques ?).
    Comment se manifeste concrétement la dyscalculie chez cet éléve ?  quelles sont les diffilcultés rencontrées ?
    Je vous remercie pour votre réponse qui va débloquer ma partie pratique (analyse de cas d’enfants dyscalculiques).

  6. CINDORY
    dit :

    Bonjour,
    pour des enseignants, cela ne vous dérange pas d’écrire avec des fautes ?
    Force est de constater que l’orthographe n’est pas un point fort dans votre formation ces dernières années. Sans être excellente, je pense ne pas faire trop de fautes et je suis écoeurée de voir ce que des enseignants peuvent écrire !!!
    un diagnostic … avec un c  à la fin, ça suffira !
    C’est bien beau de découvrir de nouveaux problèmes à nos enfants si les personnes censées les aider ne sont pas irréprochables … et vous êtes 2 à faire la même faute en plus !!!!

  7. De passage
    dit :

    Bon, j’ai l’impression que mon message n’est pas parti. Je voulais dire, en substance, à Cindory : quelle agressivité ! Certes, l’orthographe, ça s’apprend, mais la manière de parler aux gens, ça s’apprend aussi !

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