Sim city

Titre du jeu Sim City
« Testeurs » Yvan Hochet 
Niveau de classe concerné sixième 
Description rapide du jeu Jeu de simulation (informatique) de création, d’aménagement et de gestion de ville
Insertion dans le programme Programme de géographie : à la fin de la séquence sur les paysages d’une agglomération nord-américaine.
Durée Une heure (mais les élèves réclament souvent une deuxième heure) 
Mode d’organisation (individuel, par équipe…) et nombre maximum et minimum de joueurs Les élèves sont en équipes de 2 ou 3 par poste informatique.
L’enseignant est personne-ressource.
Matériel – une dizaine de postes informatiques équipés de Sim City (ancienne version anglaise sur disquette : programme très léger, pas cher et beaucoup plus accessible à des 6° que Sim City 2000 ou 3000)
– grille des critères d’évaluation (télécharger)
Déroulement 1° partie (1 heure) : étude classique des paysages de New York, à partir de diapositives décrites et reliées à une coupe de métropole nord-américaine.
Synthèse : à quoi reconnaît-on une métropole nord-américaine ? Les élèves établissent les critères de reconnaissance (centre des affaires avec des gratte-ciel, plan quadrillé, banlieues résidentielles étendues …)2° partie (1 ou 2 heures) : à l’aide de la liste des critères de reconnaissance (qui deviennent du coup des critères d’évaluation), les élèves doivent créer et aménager une ville sur ordinateur avec Sim City qui ressemble à une métropole nord-américaine (donc qui respecte les critères de reconnaissance). Les élèves travaillent ensemble pour s’obliger à discuter leurs choix.
L’évaluation est simple : la ville créée par les élèves sur ordinateur ressemble-t-elle à une métropole nord-américaine et cette ville est-elle viable (pas de faillite, criminalité maîtrisée, pollution maîtrisée …) ?
Commentaires Ce jeu a été l’occasion d’une réelle contestation quand j’ai demandé, en plein milieu de partie, de sortir en récréation. Ce qui, je dois l’avouer, ne m’arrive pas souvent …
Evidemment, le logiciel prend des libertés avec la réalité (la population vient parfois habiter au pied de la centrale) et il ne montre pas la polarisation de l’espace autour de la ville.
Mais en deux heures, les élèves découvrent et manipulent un logiciel (en anglais), se fixent des objectifs, négocient entre eux des décisions d’aménagement et de budget, naviguent entre des cartes à différentes échelles, évaluent leur ville grâce à des cartes thématiques, des statistiques, des graphiques, auto-évaluent leur concordance avec les critères de la ville nord-américaine, résolvent des problèmes complexes en temps limité et réinvestissent des notions telles que centre-ville, périphérie, banlieue … le tout en réclamant une autre séance. Qui dit mieux ?
On assiste, comme souvent dans les jeux, à une inversion de performance entre les élèves dits « scolaires » et les élèves en difficulté.
Attendez-vous cependant à être souvent sollicité (notamment pour la traduction de l’anglais).

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