Le serious game c’est facile, c’est pas cher (enfin ça dépend) et ça peut rapporter gros (enfin ça dépend à qui) ! (1)

On l’a souvent dit ici, si les jeux sérieux ont autant le vent en poupe actuellement dans l’éducation, c’est en partie parce que le secteur est porteur d’enjeux financiers importants. On lira pour s’en convaincre l’article de blog intitulé Le marché des serious games (nicolasfrot.net). On en retire l’idée que le serious game, c’est rentable, c’est efficace et c’est attrayant. Vu le nombre de grandes entreprises qui se sont lancées dans l’aventure, on le croit sans peine. Même l’Oréal a son jeu sérieux !

Raison de plus pour que l’école ne passe pas à côté de ce qui s’annonce comme une évolution de fond. Et pour qu’elle permette aux élèves de garder un esprit le plus ouvert et distancié possible face à des productions de plus en plus séduisantes mais dont les objectifs sont parfois tout sauf désintéressés. Le jeu sérieux – comme l’a montré Julian Alvarez – est aussi une nouvelle forme de publicité qui pourrait bien se montrer particulièrement invasive.

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