Du côté de la Belgique : des jeux pour éduquer à la paix, à la citoyenneté et à la coopération internationale.

Nombre d’associations ou d’organisations non gouvernementales produisent ou utilisent des jeux dans le cadre de leurs activités. Elles ont bien compris l’intérêt de cette pratique pour faire comprendre – en particulier au jeune public – des mécanismes ou des phénomènes parfois bien complexes.
Le jeu des chaises est l’une des illustration les plus simples et en même temps les plus efficaces : en moins de 15 minutes de jeu les joueurs ont compris le problème de l’inégale répartition des richesses mondiales.
Il est d’autres exemples, tout aussi intéressants.
Chez nos amis belges ont peut trouver pléthore de jeux et d’activités ludiques orientées vers l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité. Ainsi par exemple le jeu proposé par Oxfam Belgique et intitulé « Travail d’enfer au paradis ». Il s’agit d’une forme de jeu de rôle dans lequel les élèves doivent définir des formes de solidarité envers les travailleurs des pays en développement. Le matériel et la description du jeu sont disponibles ici :
Toujours outre-Quiévrain, le jeu du CNCD « la pauvreté c’est nos oignons », permet à travers un jeu de questions/réponses coopératif de découvrir la lutte des petits paysans contre l’agro-business, tandis que l’association Frère des Hommes propose une adaptation du jeu des chaises à la situation des paysans sans terres brésiliens. Le jeu des réfugiés (Ecole sans racisme) présente les questions liées aux migrations et aux préjugés contre les immigrants. Le jeu de rôle « une place à prendre » (CIDJ) amène les jeunes à découvrir les vertus de l’engagement citoyen. Pour terminer (pour aujourd’hui) sur ce thème, citons le très bon jeu « Non merci Saint Nicolas » proposé par les associations membres de la campagne « vêtements propres ». Simulant les difficiles conditions de travail des ouvrières des usines de jouets asiatiques et la nécessité de s’unir pour améliorer les conditions de vie et de travail, ce jeu a beaucoup inspiré certains membres du réseau Ludus qui en ont proposé des adaptations (par exemple : la conquête des droits)
[à suivre]

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