En partenariat avec Le Livre de Poche

Antoine Leiris a perdu sa femme dans l’attentat terroriste du 13 novembre au Bataclan. Il a ému le monde entier en publiant dès le lendemain une lettre aux assassins « Vous n’aurez pas ma haine ».

« Bien sûr, avoir un coupable sous la main, quelqu’un sur qui l’on peut reporter sa colère, c’est une porte entrouverte, une occasion d’esquiver sa souffrance. Et plus le crime est odieux, plus le coupable est idéal, plus la haine est légitime. On pense à lui pour ne plus penser à soi, on le déteste lui pour ne pas haïr sa vie, on se réjouit de sa mort pour ne plus sourire à ceux qui restent. »

Ce que l’auteur décrit dans ce récit universel, poétique et poignant, c’est l’attente, puis la douleur de la perte, et les premiers jours de l’absence, mais aussi l’histoire d’un amour intense que la mort n’a pas brisé.leiris Peu à peu se dessine une nouvelle vie à deux, dans laquelle le petit Melvil tire son père du côté de la vie et où la solidarité s’organise autour des « deux petits mecs » désormais dépourvus de présence féminine. Un témoignage fort tant par son sujet que par ses grandes qualités d’écriture. 

Au collège, le texte s’insère dans le thème « Se raconter, se représenter » en classe de troisième. Au lycée, on pourra l’étudier en seconde dans le cadre des genres de l’argumentation, ou en première sous l’axe « La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation », notamment avec la lettre ouverte qui donne son titre au livre. Un traitement croisé entre Français et EMC pourra aussi être envisagé autour de la mémoire ou des réseaux sociaux. Une fiche proposant une séquence pédagogique est disponible gratuitement.

Pour découvrir le livre d’Antoine Leiris.

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