Le dilemme…

mutation

La routine vous angoisse ? La perspective de rester dans le même établissement jusqu’à la retraite vous déprime ? Depuis quelques années, les points s’accumulent ? Depuis quelques mois, l’idée chemine ? Dans quelques semaines, il faudra pourtant trancher. Mutation ou pas mutation, tel est le dilemme. Chaque année, certains se posent la question, d’autres non. Certains ont le choix, d’autres pas. Les TZR aspirent à la stabilité alors que les titulaires chanceux veulent muter. La phase inter académique est terminée. Bientôt l’intra. Des stratégies s’échafaudent. Alors, vous mutez ou pas ?

J’sais pas, j’hésite …

Pas simple de franchir le pas. Certains ne veulent pas, pourquoi muter quand tout va bien. D’autres aimeraient mais n’osent pas. Pourquoi changer et se mettre en danger. À quoi bon être le dernier arrivé et risquer une suppression de poste ou un complément de service ailleurs l’année suivante. Pourquoi avoir sa réputation à refaire auprès des élèves, des parents, de l’administration. À quoi bon se compliquer le quotidien et devoir pendant la moitié de l’année courir après les codes d’accès divers et variés et les informations, devoir s’adapter à de nouvelles pratiques propres à chaque établissement. Tout ça au final pour être le « p’tit nouveau » et récupérer le cagibi pas équipé dont personne ne veut ou les classes à cas ou à examen. Avec un peu de chance, si l’équipe est sympa, elle vous épargnera le cumul des quatre niveaux dont la classe à cas dans le cagibi.

… mais ça m’dit bien !

Après plusieurs années au même endroit, on peut avoir envie de changer d’air, aller voir ailleurs, découvrir des têtes nouvelles, travailler avec des équipes différentes. On ressent parfois le besoin de sortir du cadre habituel, entendre d’autres discours, découvrir un nouveau cycle, passer du collège au lycée. Bouger est un moyen de se remettre en question, d’éviter de sombrer dans la routine et la quotidienneté qui nous guettent tous. Nouvel horizon peut rimer avec motivation. Ces réflexions se posent quand on a la chance d’avoir un poste fixe, dans un seul établissement, depuis plusieurs années. Alors c’est vrai, il est bien difficile de se projeter et d’échafauder un plan de carrière et on ne maitrise pas grand-chose une fois la demande de mutation élaborée. Mais le changement a du bon. Alors, vous la demandez cette année ou pas cette mutation ?

Une chronique d’Agnès

 

 

 

2 réponses

  1. Bonjour Olivia,
    je suis depuis peu dans une cité scolaire : pour moi c’est collège ET lycée. Donc pas de routine, je suis obligé de m’adapter en permanence, jonglant entre 6° et terminales ! Avec en prime des cours d’histoire-géographie en espagnol (bachibac). Ce qui est à la fois stimulant et fatigant.
    Après, je trouve que c’est carrément un autre métier de faire cours à des collégiens et des lycéens. Et que je préfère le collège, mais cela dépend aussi du caractère de chacun…

    1. Bonjour Jean-Baptiste, merci de m’avoir répondu! Qu’entends-tu par « carrément un autre métier »? Pourrais-tu en quelques mots m’expliquer en quoi tu préfères le collège?
      Je suis tiraillée entre le confort d’une routine de 20 ans et le désir pressant d’avoir un peu d’oxygène en allant voir ailleurs, à savoir enseigner en lycée, à défaut d’embrasser une autre carrière…

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